Graisse viscérale: ce que tout le monde devrait savoir

Le message d'aujourd'hui a pour but une prise de conscience, que vous soyez concerné(e) ou non par la thématique de la graisse viscérale.

Ce que je partage avec vous aujourd'hui est, à mes yeux, une information que tout le monde devrait savoir. Car la graisse viscérale est une véritable bombe à retardement.

Si le surpoids est de plus en plus présent dans nos régions, même chez les jeunes et les enfants, il n'implique pas toujours la présence de graisse viscérale.

Comme son nom l'indique, la graisse viscérale est une graisse qui vient se loger autour des viscères. C'est donc une graisse typique de la région abdominale.


Comment savoir si on en a ?

  • Un tour de taille élevé est un indice.

  • L'âge: c'est une graisse qui a tendance à augmenter avec l'âge : on est plus à risque à 50 ans qu'à 20 ans.

  • Si votre graisse est très localisée autour du ventre, il y a plus de risques que ce soit de la graisse viscérale, contrairement à de la graisse qui serait répartie un peu partout.

C'est une graisse qui se loge en profondeur et qui ne doit pas être confondue avec la graisse sous-cutanée, qui va plutôt donner des bourrelets.

Indice: on voit parfois chez les hommes de très gros ventres, mais durs, sans bourrelets. Il s'agit là de graisse viscérale.


Pourquoi est-ce une bombe à retardement ?

La graisse viscérale est une graisse particulièrement active qui diffuse ses effets partout dans le corps.

Le plus insidieux est son effet inflammatoire, qui nuit à toutes les fonctions du corps. Absolument toutes!

Et, elle est à l'origine de toutes les pathologies. L'inflammation ne se manifeste pas toujours par de la douleur. Vous pouvez également avoir une "inflammation silencieuse" qui prépare le terrain pour des maladies à venir.

C'est un véritable piège pour la santé.

La présence de graisse viscérale augmente les risques de nombreuses maladies dégénératives. Il s'agit de maladies cardiovasculaires, de diabète, de déclin neurocognitif, de cancers, d'arthrose etc.


Que faut-il faire pour s'en défaire ?

La graisse viscérale ne pardonne pas, car elle implique tout le métabolisme.

Il n'y a donc pas de raccourci. Couper dans les quantités ou tout à coup éliminer tout le gras de votre alimentation ne sont pas des solutions qui soutiennent votre métabolisme, et donc en aucun cas une solution qui s'attaque à la graisse viscérale.

Pour s'attaquer à la graisse viscérale, il faut : bien manger, bien dormir, et bien bouger.

Je ne vais pas détailler ici ce que j'entends par "bien manger"; mes newsletters du dimanche regorgent de ces informations, tout comme mes ebooks.

Je tiens simplement à vous donner cette petite astuce : "bien manger" veut en fait dire "bien se nourrir".

Choisissez des vrais aliments qui nourrissent votre corps.

Passez vos assiettes à travers ce filtre : « Est-ce que ça nourrit mon corps ? Est-ce que ce repas répond à ses besoins ? » au lieu de simplement vous demander : « Est-ce que j'ai bien mangé ? Est-ce que mon ventre est plein, rassasié ? »

Si vous êtes concerné(e) par la graisse viscérale, c'est le bon moment pour agir. Si vous n'êtes pas concerné(e), super ! Gardez cette information dans un coin de votre tête, pour ne pas la laisser s'installer.

La graisse viscérale, c'est donc avant tout une question de santé, bien plus qu'une question de silhouette.

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